Comment réussir le DCG ?

Publié le 6 min
Ecrit par Thibaut Clermont

Le diplôme de comptabilité et de gestion (DCG) est plutôt difficile à obtenir tant le programme est riche et complet. Le taux de réussite à l’examen, très faible, avoisine les 40 %. Pour réussir son DCG, il faut, bien évidemment, avoir un niveau scolaire suffisant mais également faire preuve de bon sens. Compta-Facile vous dévoile ses 5 conseils pour réussir le DCG :

  1. Bien choisir ses épreuves chaque année,
  2. Préparer correctement l’examen,
  3. Jouer avec les coefficients des unités d’enseignement,
  4. Ne pas s’oublier et se détendre,
  5. Adopter les bons réflexes la veille et le jour de l’examen.

Pour réussir le DCG, il faut choisir correctement ses matières chaque année

Le DCG comporte 13 épreuves obligatoires et 1 épreuve facultative en langue étrangère. L’examen n’a lieu qu’une fois par an. Au cours de chaque session, les candidats peuvent passer n’importe quelle unité d’enseignement. Il n’existe pas de mécanisme de rattrapage.

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Tout d’abord, il convient d’aborder le programme dans le bon sens. Les unités d’enseignement « introductives » doivent faire l’objet d’un passage prioritaire. Il s’agit des épreuves 1, 5, 9 et 12. En général, ces dernières sont suivies des épreuves 2, 4, 6, 10 et 8. Puis elles s’achèvent avec les UE 3, 7, 11 et 13.

Un candidat à l’aise avec une langue étrangère a intérêt à s’y inscrire puisqu’il bénéficiera des points obtenus et supérieurs à 10. Ces derniers viendront augmenter le nombre total de points et ainsi faciliter l’atteinte des 150 points requis pour obtenir le diplôme.

Enfin, toute personne qui justifie d’une dispense particulière peut y renoncer. Cette décision présente un avantage majeur lorsque le candidat est susceptible d’obtenir une bonne note à l’épreuve en question. Dans ce cas, toute note supérieure à 10 jouera favorablement dans le calcul de sa moyenne au DCG.

Pour réussir le DCG, il convient de bien le préparer

Réussir son DCG nécessite d’apprendre régulièrement et de façon constante. Il est primordial de ne pas attendre les dernières semaines pour ouvrir ses livres. Il faut aussi :

  • Prendre connaissance des règles de base de la mémorisation et de l’apprentissage,
  • Lire attentivement chaque manuel et surligner les notions importantes,
  • Rédiger des fiches de synthèse ainsi que des résumés de chapitres,
  • Et se placer dans une état de veille juridique, comptable, fiscale permanent…

De plus, il convient de revoir périodiquement les notions rencontrées. En effet, une notion n’est pas acquise au premier apprentissage. Elle nécessite généralement plusieurs relectures avant d’être assimilée entièrement.

Il faut également tester ses connaissances. Passer des annales du DCG s’avère être une stratégie payante. Cela permet, par exemple, de s’entraîner dans les mêmes conditions que celles présentes le jour de l’examen et surtout d’apprendre la bonne méthodologie pour résoudre un cas et passer une épreuve.

Pour réussir le DCG, il est possible de jouer avec les coefficients

Tout candidat au DCG l’obtient lorsqu’il obtient une moyenne générale supérieure ou égale à 10/20 sur toutes les épreuves. Par ailleurs, il ne doit pas avoir de note inférieure à 6/20 (note éliminatoire). Il doit obligatoirement conserver toutes les notes supérieures à 10 et peut choisir de repasser celles comprises entre 6 et 10.

De ces règles, il en ressort qu’un candidat peut, et a parfois intérêt, à utiliser les coefficients dans son intérêt. Ces derniers se montent à 1 ou à 1,5. En toute logique, l’obtention d’une mauvaise note à une épreuve coefficientée 1 se rattrape aisément par le décrochage d’une bonne note à une épreuve coefficientée 1,5.

Doué en économie, en management ou en contrôle de gestion (coefficient 1,5), un candidat peut facilement rattraper une mauvaise note en comptabilité, en droit ou en finance d’entreprise (coefficient 1).

Pour réussir le DCG, il ne faut pas s’oublier

Réviser est une bonne chose en soi mais il ne faut pas faire que cela. Il est important de ne pas s’oublier et de s’aérer l’esprit. La pratique du sport est, à ce titre, indispensable. Des exercices de respiration peuvent permettre d’atténuer le stress ressenti.

De plus, il convient de mettre toutes les chances de son côté pour bien dormir : ne pas réviser à des heures trop tardives, éviter de regarder des écrans avant de s’endormir, etc.

Il n’est pas rare, en pratique, que les candidats au DCG prennent une semaine de vacances avant de passer leur examen.

Pour réussir le DCG, il est nécessaire d’avoir de bons réflexes lors de l’examen

Un candidat au DCG doit adopter une bonne méthodologie, c’est-à-dire organiser ses révisions et établir des plannings. Il est essentiel de planifier des plages horaires pour relire ses cours et réaliser des exercices.

Il est généralement recommandé de ne pas réviser la veille de l’examen. Les notions dernièrement revues prennent généralement une place trop importante dans l’attention du candidat. Il pourra profiter de ce jour pour :

  • Préparer sa convocation, sa pièce d’identité et tout le matériel nécessaire (montre, calculatrice, trousse…) ;
  • Prendre connaissance du trajet qu’il aura à parcourir pour se rendre sur le lieu de l’examen.

Le jour de l’examen, il convient, dans la mesure du possible, de ne pas être trop stressé. Il est essentiel de prendre un bon petit-déjeuner et de prévoir une « marge » de temps suffisante pour se rendre sur place et éviter les désagréments liés aux problèmes de transport. Au cours de l’épreuve, le candidat doit gérer correctement son temps, lire attentivement le sujet (et le relire plusieurs fois avant de formuler une réponse), veiller à ne pas faire de fautes d’orthographe ni de laisser de pages blanches.

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Ecrit par
Thibaut Clermont

Thibaut CLERMONT, mémorialiste en expertise-comptable et fondateur de Compta-Facile, site d'information sur la comptabilité.

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